La personne qui manifeste de l’autoritarisme est fortement en réaction, consciemment ou non, par rapport à l’autorité, quelle qu’en soit la forme.
Si je suis autoritaire c'est que :
Je crois fermement que c’est là le seul moyen de me faire comprendre et de faire saisir aux autres le « comment ça marche » : « C’est comme cela que ça fonctionne dans cet univers ! » Malheureusement (surtout pour les gens utilisant ce pouvoir sur une masse d’individus), je manifeste un caractère égocentrique à outrance. La colère se retrouve en toile de fond, surtout quand je sens une résistance par rapport à ce que je demande. Je fais aussi la « sourde oreille » à ce que l’on peut me dire. Comme personne autoritaire, je pourrai aussi grincer des dents ou avoir des problèmes de genoux. « II n'est pas question que je plie devant qui que ce soit ! » Rien ne m’arrête, ni situation ni circonstance sauf peut-être celles qui atteignent directement et profondément mon cœur blessé. Le besoin d’amour est grand chez moi comme individu et il n’y a que l’ouverture du cœur pour permettre à la lumière d’éclairer ma triste vie. Le pire supplice que je peux subir comme personne autoritaire est de me mettre à genoux devant plus grand que moi ; c’est habituellement à ce niveau que se manifestent les malaises d’ordre physique. Si le cœur ne s’ouvre pas, la vie s’en chargera.
J’accepte que mon besoin d’amour soit grand. Plus j’en serai conscient, plus je serai à même de rechercher les moyens de combler cet amour et de guérir mon cœur blessé.
L’hypnose peut vous aider en ce sens.
Inspiré du livre : Le grand dictionnaire des malaises et des maladies de Jacques Martel